Mémoire, mémoire, dis-moi comment apprendre

Sais-tu que l’apprentissage n’a aucune limite ? On sait que tu as fini l’école depuis plus ou moins longtemps et que pour toi, les manuels scolaires c’est bien loin ! Mais si on te dit que l’apprentissage tout au long de la vie est l’un des points communs qu’ont tous les entrepreneurs qui ont réussi, comme Bill Gates ou Warren Buffet. Tu as envie d’en savoir plus ? C’est bon signe ! (L’apprentissage nait avec la curiosité)

Le fonctionnement de la mémoire

Eh oui, comment parler de l’apprentissage de nouveaux savoirs si tu ne sais pas comment fonctionne ta mémoire ? On va commencer par te rassurer, toi qui te dis que « retenir, ce n’est pas ton fort » : sais-tu que ton cerveau possède une capacité de stockage d’un pétaoctet (1Po) ? On t’évite de faire la conversion, cela représente 1 000To soit environ 0,002% de la taille de tout Internet. Rien que ça !

Donc maintenant que tu sais ça, tu n’as plus aucune excuse, l’apprentissage c’est aussi pour toi !
La mémoire est divisée en deux parties, qui ont chacune deux méthodes de fonctionnement différentes :

• La mémoire à court terme

Elle utilise la boucle phonologique pour retenir des numéros ou des mots. Les informations seront répétées pour être retenues mais ne seront pas conservées très longtemps puisqu’après deux secondes, elles commencent déjà à se dégrader. Si tu n’as pas noté ce numéro de téléphone que l’on t’a dicté, il y a peu de chances que tu puisse le faire ressurgir de ta mémoire…

Pour l’aspect visuel, la mémoire à court terme se sert du calepin visuospatial. Non, ce n’est pas un moyen de se téléporter dans l’espace, mais simplement la capacité de mémoriser les une des images, objets, couleurs, etc… mais pendant un temps limité.

• La mémoire à long terme

Elle est également divisées en deux grandes catégories : les souvenirs et les habitudes.
La mémoire déclarative, ou explicite : c’est le souvenir des savoirs. Autrement dit, c’est une sorte de bibliothèque qui regroupe tout ce que tu as appris dans les livres, en formation, au travail, et toute ta culture générale !
Enfin la mémoire procédurale ou implicite. Elle fonctionne sans même que l’on s’en aperçoive puisqu’elle se programme toute seule par nos habitudes. On peut typiquement prendre l’exemple du trajet que nous faisons pour aller travailler ou encore le tour de clé que l’on donne à sa porte avant de partir de chez soi. (J’ai bien fermé ce matin en partant ? Zut ! Ma mémoire procédurale m’a encore joué un tour !)

Plutôt complexe cette mémoire, n’est-ce pas ? C’est elle en tous cas qui permet à ton cerveau de retrouver les informations dont tu as besoin, le tout à une vitesse folle.

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Comment mieux apprendre ?

Ne crois pas qu’en lisant simplement une encyclopédie tu vas tout retenir ! (ta boucle phonologique et ton calepin visuospatial sont limités en capacité, tu avais retenu ?). Sauf évidemment si tu as un don particulier. La mémoire, tout comme nous, a des préférences de méthodes qui vont faciliter l’apprentissage. On te livre les meilleures :

• Définis ton « pourquoi »

Avant toute chose, il faut donner du sens à ce que l’on fait : savoir pourquoi on le fait. C’est primordial pour trouver la motivation et ça fonctionne pour tout : le sport, le travail, la vie personnelle… La partie du cerveau qui comprend ce « pourquoi » est la même qui influence le comportement, celle qui déclenche l’action. C’est pour cela que la flûte n’était pas ton fort au collège, tu n’avais pas forcément compris pourquoi la flûte ! (A moins que tu sois devenu(e) flûtiste !)

• Capitalise sur les acquis

Tu ne pars pas de zéro ! Pour construire quelque chose de solide, il faut de bonnes fondations, sinon ce ne serait qu’un château de cartes. Tu as dû remarquer qu’il est bien plus simple d’approfondir des domaines qui te sont déjà familiers. Pour se lancer à la conquête de nouvelles connaissances pour un sujet donné, il faudra donc commencer par les basiques. C’est essentiel pour tout comprendre et ne pas perdre de vue son « pourquoi ».

• Pratique, répète, pratique, répète !

Deux critères indissociables d’un bon apprentissage : la pratique concrétise la théorie, et la répétition l’inscrit dans le long terme. A ce propos, connais-tu la théorie des 10 000 heures ? Elle démontre qu’après 10 000 heures de pratique on atteint le seuil de l’excellence. Intéressant, non ? Il y a d’ailleurs fort à parier que Bill Gates ou encore Mozart ont réussi à exceller dans leur domaine respectif grâce à une pratique très très très très très très très fréquente.

Evidemment, le facteur affectif ou émotionnel joue également son rôle. Si tu es tracassé(e), que tu as la tête remplie de préoccupations, ton apprentissage a peu de chance d’être efficace, et ce malgré nos petites astuces.

Le modèle d’apprentissage 70/20/10

Le 70/20/10 n’est pas le nouveau théorème de Pythagore mais le résultat d’une étude sur les méthodes d’apprentissage menée auprès de cadres. Ce modèle traduit la répartition du temps passé à apprendre selon différentes expériences :

• 10% de la capacité d’apprentissage passe par de la formation : il est indispensable pour poser les bases théoriques et construire le savoir.
• 20% passe par les interactions et les échanges du quotidien : on ancre ce que l’on a appris et on diversifie nos connaissances aussi grâce aux autres !
• 70% passe par la pratique et l’expérimentation : même si on n’atteint pas les 10 000 heures de pratique, c’est la pratique qui consolide pour de bon notre apprentissage (et et permettrait par exemple de devenir expert de la flûte de pan si tu as 10 000 heures à y dédier !)

Chez Switch and Go, c’est d’ailleurs l’approche que nous avons adoptée pour dispenser nos formations : on apprend de nouvelles choses et on prend le temps de les mettre en pratique. C’est dit !

Passe en mode Growth Mindset !

Oui, on est bilingue maintenant ! Le Growth Mindset peut se traduire par un état d’esprit dans lequel on veut s’améliorer et évoluer continuellement ! Son opposé, le Fixed Mindset, définit des personnes qui pensent que les capacités d’apprentissage de chacun sont limitées dans le temps, les domaines, et la capacité de chacun à s’approprier telle ou telle notion.

Passer en mode Growth Mindset, c’est « tout simplement » saisir toutes les opportunités pour tirer des leçons, apprendre et s’améliorer. Là où les personnes plutôt définies par un Fixed Mindset baisseraient les bras – un échec, un mauvais feedback, des obstacles à un projet – les Growth Mindset y voient le moyen d’expérimenter, d’innover, de se surpasser et d’apprendre.

Il n’y a pas que le résultat qui compte, chaque pas dans un projet peut constituer un nouveau challenge et offrir son lot de nouvelles connaissances. C’est naturellement plus positif !

Alors dès aujourd’hui, saisis toutes les opportunités d’en apprendre toujours plus !

To learning and beyond!

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